Marie - Johanna Cornut
marie-johannacornut.tumblr.com

Camille Gasnier
Plasticienne (édition, multimédia, installation)

Mon travail est polymorphe, j’aime multiplier les expériences. Dans les premiers temps, mon travail prêtait surtout attention aux formes et se déployait en volume. Puis après avoir collecté des formes j’ai collecté du son, et développé une écriture sonore qui se caractérise par l’utilisation du collage et de la boucle et par son format très court. Chaque pratique laisse des traces dans la suivante. Par périodes, je dessine des situations domestiques aux crayons feutres qui mènent certaines fois à un travail en sérigraphie. Depuis trois ans je construis plusieurs sites internet qui sont tous des expériences à partir de formes engendrées par le web. Mon travail se frotte aux pratiques amateurs, dont je salue les qualités.




Théa Grosmougin-Landerer
Plasticienne (installation architecturale)

Je porte un intérêt particulier à la pratique de la sculpture, aux objets, à la forme, au rapport au lieu et à l’espace. Traverser de multiples techniques liées à la construction, au moulage, à la céramique, et à l’artisanat en général me permet de développer cet intérêt pour une certaine intelligence de la forme, du geste, de l’espace habité. L’attention est également portée vers la relation que ces formes d’espaces et d’objets lient a des formes plus anciennes, voire très lointaines. De même, la contextualisation de mon travail dans des réalités géographiques, physiques ou sociales me soutient dans ma démarche. Le travail collectif me semble porteur de complémentarités, ouvrant des perspectives qui n’auraient pu avoir lieu autrement.


François Canard


François canard est photographe.
Françoiscanard.fr

Homme d'amour, d'inattendu, il fonctionne au choc intuitif, à l'affleurement du monde, à l'effleurement des peaux des êtres.
Il est en perpétuel compagnonnage de la vie.
Il fuit l'académisme et les modes, le paraître et le superficiel.
Pendant tant d'années François canard a appuyé sur ce bouton qui déclenche la guillotine du temps, la mise en cage de l'éphémère. Puis patiamment, humblement, il aura appris, pellicule après pellicule, à n'être que lui même, c'est à dire profondèment et intensément un voyageur, non plus celui qui fige, qui collectionne des moments empaillés, avec l'odeur du formol naturalisé des moments abandonnés de la lumière, mais celui qui laisse la vie s'ébattre dans ses photos.
Jamais il ne sera sédentaire et assagi dans le labour du quotidien répététif.
Son parcours semble guidé par les forces élémentaires, primordiales, ancestrales. François Canard est un chasseur-cueuilleur de l'image.


Yann Gachet


Photographe, Yann Gachet a choisi pour cette exposition de nous montrer des triptyques de maisons de Noël extraites de son projet Terrain de jeux.

"Terrains de jeux est un projet photographique personnel qui vise à mettre les Hommes en relation avec leur espace géographique. Espace hostile ou agréable, consommé ou manufacturé, lieu de pratiques humaines diverses.

Dans cette série (maison de Noël) il s’agit plutôt de temps de loisirs, de réappropriation de son temps en fonction des goûts et des talents et cela en harmonie ou non avec la nature environnante. Repérer des pratiques largement répandues, visibles, les photographier sans à priori moral ni esthétique."



Marie Sirgue


mariesirgue.com
Marie Sirgue interroge le quotidien par de l'installation en volume. Elle cherche à dégager la connivence qui comme une patine se formant à la surface des choses, se tisse entre les hommes et leur environnement urbain. Des objets hybrides prennent forme, ils sont les bâtards d'un univers quotidien et d'un regard singulier...Ou peut-être le contraire?